17 juillet, 2007

Ca eut plané pour moi


Ca fait longtemps que je veux essayer ça : le planeur . Lors d'un passage en tant que visiteur sur le terrain de Moret LFPU , je suis naturellement attiré par tout ce qui vole , et là par ces étranges "plumes" et aviateurs à "bobs". Je me dis qu'un jour ou l'autre j'essaierai ces "machines". Ce week end du 14 juillet , l'occasion se présente. De passage dans la region Angevine plus précisement à Angers Marcé LFJR , j'aperçois au loin de nouveau ces grands oiseaux majestueux qui tournent ensemble en l'air . C'est décidé , je passe à l'action et je fais un vol d'initiation . L'appareil est un TWIN ASTIR . Bien sur je vois qu'il manque une chose qui m'est familière c'est a dire le moteur. Ma premiere question sera : "heu la finesssssse elle de combien ??????" ( of course j'ai bien vu que le treuil ,d'ailleurs on devrait dire la catapulte ,permet de décoller... ). Le 35 de finesse me rassure plus que le parachute que l'on m'invite à enfiler. Le temps est magnifique, quelques cumulus congestus sont là, les "pompes" promettent d'être belles dessous . Le "catapultage" (si si j'insiste) n'est pas mon moment préféré, j'apprecie la pente a 45° au décollage mais nettement moins l'accélération qui précède. Le premier catapultage est raté , le planeur accroche difficilement les 400 mètres au QNH , et la limite de vol des 300 mètres est vite atteinte car en plus les thermiques prometteuses semblent avoir disparu. 5 minutes plus tard, retour à la case catapulte (vous vous souvenez , ce n'est vraiment pas mon moment preféré!!!). Le catapultage est mieux et on accroche les 1000 metres ( bin oui, la ça parle en mètres...).Là je découvre le silence assourdissant de sifflements du vol en planeur . Pas d'hélice , juste le bruit du vent sur les parois de la verrière (un sauna oui !!!)et une agréable sensation de ... souplesse et douceur !!. Puis tout à coup panique pour moi , y'en a pleins partout de ces planeurs!!!. Le réflexe du "voir et éviter" refait surface. Déjà qu'à bord c'est l'alerte générale quand je ne vois pas un traffic annoncé par le contrôle , là pour le coup mon pilote planeur fonce dedans !!! : " Le fou !!!!". Puis je comprends l'intérêt du bob , ne quittant pas des yeux les traffics , forcément à un moment en tournant la tête ma visière me géne en cognant sur la verriére. Nous sommes maintenant 7 à tourner ensemble, car en planeur là pour le coup on tourne quand même pas mal en rond. J'ai bien dans un coin de l'oeil le visuel sur le terrain , en me disant qu'à tout moment,au cas où, une bonne PTE fera l'affaire pour rentrer !!!. Hélas , on ne tourne pas longtemps , sans doute que mon surpoids inhabituel , et une fatigue en fin de journée de mon pilote, permettent aux lois de la gravité de se rappeler à notre bon souvenir et c'est le retour sur le plancher des vaches. Je suis ni déçu, ni emballé par cette expérience. Je goûte davantage au plaisir d'une découverte personnelle qu'à une révélation et/ou une attirance pour le vol à voile à terme. Je ne sais pas encore si j'irais plus loin avec ces "plumes".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'ai souvenance qu'à une certaine époque de ta jeunesse,....... nous avions des amis dont le mari était pilote de ligne et qui à ses "jours de repos" faisait du planeur .... déjà tu me disais, que tu aimerais essayer et que cela devrait être fantastique de se laisser aller au grès des courants et de n'avoir que le "vent" comme compagnie .... tout compte fait ce n'était pas si loin!!!!!